Description
Pièce majeure du mobilier, le lit est au centre des grands évènements de la vie, scène régie par l’étiquette et les règles de bienséance. Il occupe aussi une place déterminée dans la chambre d’apparat par rapport à la cheminée, différente selon la mode italienne (angle opposé) ou l’usage français (à côté). Le rôle des étoffes reste déterminant, et le dais suspendu d’usage courant pendant tout le seizième siècle. Les quenouilles ne montent alors, comme ici, qu’à une certaine hauteur pour y accrocher les rideaux du ciel. Aux quatre angles, les quenouilles prennent l’aspect du fuseaux annelés, à la base enrobée de feuillages, au sommet épanoui en toupie. Elles reposent sur un cadre monté sur quatre pieds, tournés en vase à haut col. Sur le chevet plein s’élève un fronton curviligne échancré, frappé en son centre d’une coquille.
Accostée de roses coiffées de panaches feuillagés, elle surmontée d’un agréable motif fleurdelisé, qui se détache et couronne le fronton.
Le lit proposé ici peut être comparé à celui de l’ancienne collection Chabrière Arlès.
Couchette de l’ancienne collection Chabrière Arlès datée de 1583 (origine : château de Tréminis)