Description
Il s’agit de l’un des modèles les plus importants de l’œuvre de Marguerite Lavrillier-Cossaceanu (1893-1980). Il semblerait que le modèle en plâtre de ce Torse soit exposé au Salon d’Automne de 1946 (n°812), et de nouveau au Salon d’Automne de 1962 (n°414). L’épreuve en bronze acquise en 1955 (AMS 390), conservée par le musée d’art moderne de la ville de Paris, est fondue par Susse en 1949. Elle est présentée au Salon d’Automne de 1949 (n°851) et lors de l’exposition organisée par la galerie Bernheim-Jeune en 1952. Enfin, l’œuvre apparaît à l’occasion de la Biennale Formes Humaines qui se tient au musée Rodin en 1968.
« Sa science et ses grands dons spontanés la placent au premier rang parmi la jeune statuaire moderne » écrit Antoine Bourdelle en 1928, à propos de celle qui fut son élève à l’académie de la Grande Chaumière à partir de 1922 avec Germaine Richier et Alberto Giacometti, puis sa collaboratrice jusqu’à sa mort en 1929. Parallèlement, elle devient l’élève et la praticienne de son compatriote installé à Paris, Constantin Brancusi. La jeune femme, née à Bucarest d’une mère professeur de français et d’un père ingénieur, s’est déjà fait remarquer aux beaux-arts de sa ville natale, au sein de l’atelier du sculpteur symboliste Dimitrie Paciuera (1873-1932) puis à Rome. C’est dans la ville éternelle qu’elle rencontre celui qui deviendra son mari, André Lavrillier (1885-1958), premier grand prix de Rome de gravure en médaille en 1914. Salué par des commandes et des expositions, le travail de Marguerite Lavrillier-Cossaceanu est présent avec une trentaine d’œuvre dans les collections publiques en France (musées de la Marine, d’Orsay, de la Monnaie, Cité de la musique…) et à l’étranger.